Au cours d’un atelier
Le cercle Elais situé dans la commune de la Gombe a servi de cadre à un atelier sur l’éthique, la déontologie et la dépénalisation des délits de presse.
Ce, à l’initiative conjointe de l’Union Nationale de la Presse du Congo (Unpc), et de la Monusco.
Lançant officiellement ces travaux, le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya a fait savoir que:
« Ce professionalisme passe par le respect strict des prescrits du Code d’éthique et de déontologie de journalistes en République démocratique du Congo ».
Il a recommandé aux organisateurs de cet atelier et aux professionnels des médias d’œuvrer en faveur de la prévention, estimant qu’il est important de renforcer le tribunal des pairs.
Le recteur de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (Ifasic) , Rigobert Munkeni a axé son intervention sur « la liberté, l’éthique et la responsabilité.» Il a expliqué que le métier du journaliste en République démocratique du Congo s’exerce dans un contexte de plus en plus délicat où le journaliste est appelé à allier sa liberté professionnelle et les lois du pays.
« Le journaliste est appelé à plus de sens de responsabilité. Ce qui renvoie à la légitimité et conscience du journaliste. Cette responsabilité passe aussi par le respect strict de règles et déontologie », a renchéri le professeur Mukeni.
Le ministre Patrick Muyaya a invité les professionnels des médias à observer un comportement responsable en cette période de l’état de siège.
« En temps de guerre, le journaliste n’exerce pas son métier n’importe comment. Dans les zones concernées par l’état de siège, le journaliste est appelé à se plier aux exigences des autorités administratives pour leur sécurité sur le terrain » a-t-il dît.
Il encourage le journaliste à bien exercer son métier en donnant la bonne information vérifiée auprès de sources fiables.
Le directeur de la Division de la communication stratégique et information publique de la Monusco, Christophe Boulierac a invité les professionnels des médias à produire des informations fiables.
« Pendant cette période d’état de siège, les journalistes doivent être des alliés pour les militaires. Et la Monusco, à travers la division de la communication stratégique et information publique, continuera à être à côté de la presse pour un travail de rigueur », a t- il insisté.
PKN