La coalition des organisations de la société civile anticorruption COSAC en sigle, a procédé le week end dernier au Musée National, au lancement officiel de la plate forme de la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo.
Cette coalition est composée des quatre organisations, il s’agit: du Réseau d’éducation civique au Congo ( RECIC), Observatoire citoyen de droits et lutte contre la corruption ( OCIDC), l’Observatoire de depense public ( ODEP) et Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA).
La COSAC est convaicu qu’en consolidant leur force il est possible de vaincre ce cancer qui gangrène la société congolaise.
Conscient qu’on ne peut bâtir un état fort et prospère avec la corruption, la COSAC à fait un constat amer de l’ampleur des actes de corruption et crimes économiques enrégistrés qui ne cesse de s’accroitre à cause de la léthargie des mécanismes ( judiciaires, admnistratifs et citoyen) éfficaces de repression devant contribuer à attenuer ou à mettre fin à ces pratiques odieuses qui freinent le développement du pays.
Cependant, si dans certains cas les actes de corruption et détournement des deniers publics sont attaqués et aboutissent à des sanctions, dans d’autres, par contre, l’on sent une forme de protection des criminels économique par des réseaux obscures, mettant en danger les dénociateurs parmi les quels: les lanceurs d’alerte, les journalistes, les activistes de lutte contre la corruption.
Alors pour mettre fin à cette mauvaise pratique la COSAC recommande; – l’annulation du jugement de condamnation prononcé à l’encontre des lanceurs d’alerte notamment Navy Malela et Gradi Koko, -l’abandon des poursuites judiciares contre tous les journalistes qui dénoncent les cas de corruption et crimes économiques tel que Pascal Mulegwa ( correspondant RFI),
-la libération sans conditions de tous les lanceurs d’alerte détenus arbitrairement
-de convoquer en mode urgence les Etats géneraux de la lutte contre la corruption,
-d’instaurer un numéro vert intitulé « yebela corruption » qui servira à la dénociation de cas de corruption de manière à décourager les actes de corruption et à sécuriser tous les dénociateurs,
-exploité utilement et à bon escient le rapport produit par le professeur Luzolo Bambi ancien conseiller du chef de l’Etat honoraire en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux ainsi que le coulage de recettes publiques…
Par ailleurs, pour arriver à éradiquer ce fléau, la COSAC pense que c’est toute la population qui doit mettre la main dans la patte, pour enfin réaliser les objectifs que le président de la République s’est assigné dans son agenda politique afin d’améliorer de la gouvernance du pays.
Organisation des activités
Chaque organisation a un champs spécifique dans lequel elle est sensée lutter contre la corruption.
A en croire le coordonateur du RECIC, Jean Michel Mvondo, les activités vont commencé en amont avec le RECIC qui va organisé les activités de mobilisation de sensibilisation de la population autours de la question de la corruption. Ces activités vont être en appui à ces que ferons les autres organisations, notamment l’ODEP qui va mené les activités dans le cadre de la caisse de finance publique parce qu’il est spécialisé dans ce domaine. « nous sommes convaincu qu’en consolidant nos forces nous allons vaincre la corruption dans notre pays» a rassuré le coordonateur du RECIC.
Princesse Iso Bomba