Quinze (15) morts, c’est le bilan provisoire d’une nouvelle attaque attribuée aux combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) dans le territoire d’Irumu, province de l’Ituri, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
La violence rebelle a été perpétrée la soirée de lundi 2 août 2021 à Idohu, contrée située dans la chefferie de Walese Vonkutu. Parmi les victimes, figurent quatorze (14) hommes et une femme.
Selon la Convention pour le respect des droits humains (CRDH), la population est massacrée dans la zone sous l’œil impuissant du Gouvernement congolais. Le coordonnateur de cette organisation, Christophe Munyanderu, les ADF se livrent aux massacres des personnes en toute quiétude, en plein état de siège.
C’est ainsi qu’il exhorte le Gouverneur militaire de l’Ituri à mener des offensives sérieuses contre tous les groupes armés, actifs dans le territoire d’Irumu, en proie à l’insécurité grandissante.
« Comment expliquer que l’ennemi opère sur la route nationale numéro 5 (RN4) sans que l’armée ne prenne de dispositifs et mécanismes nécessaires pour épargner les vies des civils ? », s’est-il interrogé.
La mesure de l’état de siège avait été instaurée par le Président Félix Tshisekedi, le 6 mai dernier, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, afin de combattre l’insécurité chronique qui sévit dans cette partie orientale du pays.
Fabrice Ngima