En marge de Journée internationale célébrée le 21 septembre de chaque année, la Dynamique Intercosmopolite pour le Développement en Afrique (DIDAF) a rendu publique une tribune portant sur l’insécurité qui sévit dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’Est de la RD Congo.
Cette structure basée à Mbau, dans le territoire de Beni, estime que « la communauté entière doit mettre fin à la guerre au lieu que la guerre mette fin à celle-ci ». Voici l’intégralité cette tribune axée sur la paix :
DYNAMIQUE INTERCOSMOPOLITE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE
D.I.D.AFBeni, Nord-Kivu, RDCContact : +243 998350613/+243 815264665E-mail : didafmonde@gmail.com
TRIBUNE LIBRE N°002/2021 DIDAF-JOUNEE INTERNATIONALE DE LA PAIX DU 21 SEPTEMBRE 2021
Titre de la tribune : « Tous pour un Nord-Kivu et l’Ituri pacifiés, équitables et Durables »
« L’humanité entière doit mettre fin à la guerre au lieu que la guerre mette fin à celle-ci. Mais aussi, la paix ne doit pas seulement se construire au moyen de la politique, de l’équilibre des forces ou des intérêts plutôt par l’Esprit, des Idées et les Actions de développement ».
À l’occasion de la Journée internationale dédiée à la paix célébrée chaque 21 septembre, l’ONG de recherche, Paix et Développement, la Dynamique Intercosmopolite pour le Développement en Afrique (D.I.D.AF) n’a pas voulu rester dans sa coquille pendant que le monde réfléchit sur le thème : « Se relever pour un monde plus équitable et durable ».
La DIDAF a consacré sa réflexion sur le renforcement des idéaux dans la sous-région de l’Ituri et du Nord-Kivu dans l’Est de la RDC, zone sous menaces des groupes armés nationaux et étrangers ainsi que sous état de siège sans que le gouvernement congolais et ses partenaires ne soient en mesure d’éradiquer complétement ce phénomène. Celui-ci, autrefois, ressemblait à un business pour certains et malheur multiforme pour la citoyenneté congolaise.
En effet, pendant que ces groupes armés tuent, égorgent les personnes, incendient, violent, volent les biens des pauvres populations innocentes en les enfonçant dans un état de vulnérabilité aiguë malgré l’état de siège. À cela, s’ajoute la pandémie à COVID-19, qui est en train d’être combattue par toutes les voies (prévention et traitement).
Cependant, quoique la planète est secouée par cette pandémie tellement mortelle et ayant touché le plus durement les groupes défavorisés et dans les régions de l’Ituri et du Nord-Kivu secouées par l’insécurité meurtrière et appauvrissante, et aussi par la COVID-19.
Pour cela, la DIDAF demande et invite chacun à réfléchir de manière créative sur la façon d’aider tout le monde à mieux se rattacher afin de devenir plus résilient et sur comment transformer le monde et les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en monde pacifié, égalitaire, plus juste, équitable, inclusif, durable et plus sain.
En effet, pour ne pas minimiser la COVID-19, la DIDAF appelle la communauté internationale, comme elle se démène, pour avoir des solutions à la pandémie à COVID-19 de fournir les mêmes efforts dans les sous-régions de Beni et d’Irumu, afin de mettre fin à l’activisme des groupes armés étrangers et locaux dans ces zones. Notamment, les ADF et les groupes armés locaux.
Face à ces ennemis communs, la DIDAF rappelle que, nous ne sommes pas ennemis l’un et l’autre pour pouvoir nous remettre de la dévastation de la pandémie à COVID-19, celle des ADF et des groupes armés locaux. Nous devons faire la paix avec la nature malgré les restrictions des voyages et des conséquences socioéconomiques et culturelles de l’activisme des ADF et des groupes armés au Nord-Kivu et Ituri. L’essentiel, malgré la présence encore des changements climatiques est d’avoir une économie mondiale verte et durable qui crée de l’emploi, réduit des émissions et renforce la résilience aux impacts climatiques. A travers cette Tribune, qui est une réflexion libre, la DIDAF appelle l’humanité entière à devoir mettre fin à la guerre, au lieu que la guerre mette fin à l’humanité, cela en rappelant que la paix ne se construit pas seulement au moyen de la politique, de l’équilibre des forces ou des intérêts, elle se construit plutôt par l’esprit, par les idées et les actions de développement.
Pour tout dire, la DIDAF recommande ce qui suit :
– À l’Organisation des Nations Unies: de considérer ce qui se passe dans les sous-régions Ituri-Nork-Kivu à travers le phénomène ADF et d’autres groupes armés locaux comme une urgence mondiale au même titre que la Covid-19 qui constitue un frein au développement socio- économique et culturel de la région des grands lacs Africains;
-À l’Union Africaine : À travers son président et celui de la commission de cette Union d’exiger aux chefs d’État Ougandais et Rwandais d’organiser les dialogues Interougandais et interwandais afin que chacun dialogue avec les rebelles de son État établis sur le territoire Congolais et leur rapatriement de façon urgente;
-À la présidence de la RDC : en plus de la mesure instaurant l’état de siège, déclarer l’Ituri et le Nord-Kivu zones sinistrées en suspendant le paiement de quelques taxes et impôts jusqu’à ce que l’insécurité prendra fin dans les dites provinces;
– Aux Autorités Politico-administratives et Militaires de la RDC : de bien vouloir donner un message aux familles ayant perdu les membres dans la série des Kidnappings qui restent sans suite aucune depuis plus de 5ans. Cela permettra à ces familles soit d’organiser les deuils soit d’ériger des tombes selon les cultures de chacune des victimes, notamment pour les cas du Docteur MUKONGOMA, des 3 prêtres de MBAU et d’autres milliers de citoyens congolais emportés par les ADF ou par les groupes armés locaux;
-À la Cour Pénale Internationale : de considérer tout ce qui se passe au Nord-Kivu et en Ituri comme des crimes contre l’humanité et d’émettre les mandats d’arrêt contre toutes personnes présumées ou déjà citées dans cette connerie insécuritaire qui accentue la vulnérabilité des paisibles populations innocentes.
Fait à Beni, le 21/09/2021
Pour la DIDAF-Asbl Jean-Louis RUPEYA NYASSA Coordonnateur régional +243998350613