Après 22 jours passés en détention comme renseignant dans le cadre du meurtre des experts de l’ONU exécutés le 11 mars 2017 lors des activités du mouvement de la milice Kamuina Nsapu, la Cour militaire de l’ex -province du Kasaï Occidental siégeant dans son audience de mardi 12 octobre 2021, a accordé une liberté provisoire au journaliste Pieree Sosthene Kambidi, correspondant d’Actualité.cd et de l’Agence France Presse. Il a été arrêté le 20 septembre 2021 par la justice militaire qui lui reprochait les griefs d’association de malfaiteurs, de terrorisme et d’insurrection.
La mise en liberté provisoire est intervenue après que son avocat conseil, le bâtonnier Dominique Kambala, ait adressé quatre (4) courriers successifs à l’auditeur militaire pour solliciter la liberté provisoire de son client qui, selon lui, a manifesté sa disponibilité de coopérer avec la justice en vue de la découverte de la vérité dans cette affaire.
Cependant, la Cour militaire de l’ex-province du Kasaï Occidental a interdit au journaliste Sosthene Kambidi de sortir de la ville de Kananga, de peur qu’il ne soit privé une fois de plus de sa liberté. Au cas où il serait question d’un voyage important, ce professionnel des médias devra solliciter l’autorisation de l’auditorat militaire.
Au cours de toutes ses auditions, le conseiller national de l’UNPC
a déclaré qu’il avait reçu la vidéo de l’exécution de Saïda Catalan et de Michael Sharp auprès de Me Prospère Kamalu, avocat au barreau du Kasai Central, un autre renseignant entendu dans ce dossier. Un renseignant qui, sans tergiverser, a confirmé les propos de Kambidi.
Gentil Kabamba Mukendi