Alors qu’à Kinshasa (RDC) les choses semblent évoluer à pas de tortue, le compte à rebours vient de commencer à Paris (France), en ce qui concerne le dossier de l’inscription de la Rumba comme patrimoine de l’UNESCO. Pour ce, l’histoire retiendra que la chanteuse congolaise Faya Tess a été la tête d’affiche de la soirée de gala de la Semaine africaine qui a précédé l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste des patrimoines culturels et immatériels de l’Humanité.
Celle qu’on appelle la « Sirène d’eau douce » pour sa voix douce et succulente a livré un spectacle le 26 novembre 2021 au siège de l’UNESCO à Paris, dans le cadre du processus d’inscription de ce genre de musique considérée comme une richesse d’un peuple à partager pour le bien-être de l’humanité.
C’était à l’occasion de la Semaine Africaine au cours de laquelle plusieurs activités culturelles étaient organisées pour marquer cette rencontre. Chaque pays a présenté son expression culturelle. On a noté des spectacles des groupes musicaux, des ballets, des chants ou danses…
La République Démocratique du Congo, pays de la Rumba, a été représentée par la Diva Faya Tess, une des héritières authentiques de la Rumba.
Sa présence a été vivement réclamée par les hauts fonctionnaires de cette agence onusienne qui insistaient que la chanteuse représente la RDC dans cette manifestation.
Vingt-quatre heures avant le jour J, certains ambassadeurs de l’UNESCO ont conféré avec Faya Tess pour lui expliquer l’intérêt de participer à cette activité. Elle a, donc, joué sur invitation officielle de cette agence de l’ONU. Ils l’ont aussi remerciée pour ses différents projets culturels qui retracent, entre autres, une partie de l’histoire de la Rumba congolaise.
Ainsi, la Sirène d’eau douce a réaménagé son emploi du temps et a disposé son énergie en vue de répondre à cette urgence scénique, le 26 novembre 2021 au siège de l’UNESCO.
Notre correspondante basée à Paris confirme que son spectacle a auréolé cet événement qui a connu la présence de plusieurs diplomates et Congolais. Évidemment, la Rumba est son monde où elle s’exprime aisément comme un poisson dans l’eau.
Toujours égale à elle-même, la Diva a fait une prestation magistrale et solennelle. Les autorités diplomatiques tant du Congo-Kinshasa que du Congo-Brazzaville étaient fières de son spectacle qui confirme que la Rumba est le socle de la culture congolaise.
De l’orchestration en passant par la chorale, la musique de Faya Tess a ajouté du tonus à Evènement. Une fois de plus, la Rumba congolaise a été à l’honneur. Une ambiance exceptionnelle lors de cette soirée de Gala détermine un bon présage pour la musique de Pascal Rochereau Tabu Ley. Ce spectacle a permis de mettre la salle dans une telle liesse que le public s’est déporté sur scène où se mêlèrent alors musiciens et danseuses, tandis que la chanteuse Faya Tess berçait l’assistance avec des classiques tels que Djumanango, Laurent Fantôme et Pont sur le Congo.
Pour clôturer la cérémonie, ensemble, tous les artistes (danseurs, instrumentistes, chanteurs de différents pays), ont donné un numéro de spectacle sur le podium dans cet esprit de fête qui semble sonner la cloche. Ainsi le compte à rebours vient de démarrer pour l’inscription de la Rumba au patrimoine de l’UNESCO.
Après son brillant passage au siège de l’UNESCO pour défendre la Rumba, la Diva Faya Tess, est annoncée pour un autre spectacle, samedi 18 décembre 2021, en la salle Hôtel Le TRÈFLE, dans la ville de Toulouse, en France. Initiée et organisée par la maison Air monde culture avec le président André TETU, cette production s’inscrit dans le cadre de la 3ème Édition de la Soirée Afrique Elégance.
Toutes les dispositions sont prises par Sec Jim Mukiandi et l’ensemble du staff organisateur afin que les mélomanes passent une soirée agréable au rythme légendaire de la Rumba congolaise avec son Ambassadrice incontestable.
Jordache Diala
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