Kinshasa, 11 avril 2022- La Dynamique progressiste révolutionnaire DYPRO, plateforme de l’opposition républicaine en RDC vient de rendre publique ce lundi, 7 “innovations” proposées au devant de la classe politique en vue d’une réforme de la loi électorale pour un scrutin transparent, libre et apaisé.
Ce faisant, la DYPRO suggère qu’en premier lieu, concernant l’élection présidentielle que chaque candidat puisse déposer un diplôme certifié ou faire preuve d’une expérience irréprochable système de gouvernance politique ou sociale de la République.
“L’étendue de l’expertise du
candidat avait suscité un débat
citoyen non négligeable, Des allégations (fondées ou non) de l’authenticité des
diplômes de certains candidats
furent évoquées, Certains opposants continuent de douter du niveau intellectuel de certains candidats de 2018”, écrit Constant Mutamba.
Pour la DYPRO, cet amandement à l’article 104 de la loi électorale rendra l’autorité, la personnalité et la dignité du Président suffisamment confortable et
inattaquable.
Deuxième la DYPRO suggère, l’ouverture des centres d’inscription des électeurs et des bureaux de vote par zone
géographique à forte concentration des citoyens congolais ; et d’instituer les Ambassades en Centres d’inscription des électeurs et en bureaux de vote
occasionnels. Pour ce faire, elle propose la désignation des membres de réception et traitement des candidatures et bureaux de vote tout en permettant à un candidat se trouvant à l’étranger de déposer son dossier sur place.
En troisième lieu, concernant la question du cumul de candidature à plusieurs scrutins, elle souhaite que l’on nsére une nouvelle disposition à la loi interdisant cette pratique.
Dans le même ordre d’idée, elle opté aussi pour l’interdiction catégorique d’une suppléance à caractère familiale ou parentale.
Par rapport à la caution, la DYPRO souhaite que celle-ci passe du simple au double afin de décourager fantaisistes et opportuniste.
La sixième proposition de la DYPRO une pladoyer en vue du renforcement des dispositions visant l’inéligibilité légale
des candidats condamnés pour les crimes graves (Crimes contre l’humanité, crimes de guerre etc )
Enfin, elle suggère aussi la clarification potable de l’article 237 ter de la Loi électorale en rapport avec le vote électronique. Ceci, poursui la DYPRO, compte tenu de “l’embarras dans lequel le peuple a été plongé lors des scrutins de 2018 au sujet de la “machine à voter”, nous recommandons au législateur de dissiper définitivement le flou d’interprétation de ladite disposition pour permettre aux partis politiques de mieux s’adapter aux nouvelles technologies électorales”.
La DYPRO compte ainsi déposer ses propositions au parlement en signe de contribution citoyen au débat politique en RDC pour l’avancement de la démocratie.
Cédric BEYA