Vital Kamerhe a été acquitté, ce jeudi 23 juin 2022, par la justice congolaise. L’ancien Directeur de cabinet du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi recouvre sa liberté totale et peut aussitôt reprendre ses activités politiques sans aucune forme de procédure. Mais, il ne rentre plus à la présidence de la république. Où va-t-il aller ? Affaire à suivre !
Alors qu’il était accusé de détournement de près 60 millions de dollars américains, Vital Kamerhe, avait été condamné à 20 ans de prison au premier degré, 13 ans, puis à 7 ans à la Cour d’appel. Aujourd’hui, le Président de l’Union pour la Nation (UNC) est officiellement acquitté par la Cour de Cassation dans le dossier 100 jours. Plusieurs sources à l’UNC confirment cette nouvelle qui est célébrée avec faste dans les salons politiques de ce parti membre de l’Union sacrée.
De son côté l’avocat de Vital Kamerhe, Me Hugues Pulusi Eka, s’est dit fière de son acquittement. Car, il y a eu absence de preuve dans son dossier. « La vérité fini toujours par triomphé sur le mal. Mon client est un homme sérieux et honnête il n’a jamais détourné aucun franc de la République. Lui-même l’avait dit et ses avocats n’ont pas cessé de clamer son innocence. C’est donc normal de l’acquitter pour réparer l’injustice de la justice. L’état de droit a triomphé », a soutenu Me Pulusi eka.
Toutefois, il appelle la population à faire confiance à la justice congolaise et de ne pas abandonner une fois la raison.
« L’honorable Vital Kamerhe est désormais libre. Nous disons MERCI à la Justice juste et au peuple congolais pour le soutien et l’accompagnement. Dieu est grand ! », commente Michel Moto, un des proches collaborateurs de Vital Kamerhe dans un tweeter.
Le président national du parti UNC avait été condamné en juin 2020 au premier degré avec Samih Jammal, à 20 ans des travaux forcés pour détournement des fonds alloués dans la construction des maisons préfabriquées, qui s’inscrivait dans le cadre du programme des 100 jours du chef de l’État.
Et en appel, cette peine avait été réduite à 13 ans de prison pour Vital Kamerhe et 7 ans pour Samih Jammal.
Rappelons que l’ex Dicarb du Chef de l’Etat avait été arrêté le 8 avril 2020, après une longue audition à la Cour d’appel de Kinshasa Matete, avant d’être acheminé à Makala. Il a été accusé des malversations financières, corruptions et détournements deniers publics au programme d’exécution des 100 jours.
Jordache Diala
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