Des scandales à millions pleuvent au pays depuis des années. Les dessous de ces sales coups se racontent dans les couloirs. La presse arrive même à en parler.
Néanmoins il se constate un fait étrange. À chaque dénonciation du Monsieur anti-corruption du Chef de l’État Félix Tshisekedi savoir Jules Alingete Key, d’aucuns dans l’opinion dénonce le dénonceur patenté puisque numéro Un de l’Inspection Générale des Finances -IGF- revigorée par nul autre que le Président de la République qui a fait de la lutte contre les détournements une cause d’État sous son quinquennat.
Ainsi, voudrait-on comme le disent certains analystes sataniser cet ange crieur au vols des deniers publics.
Une question s’impose : qui détourne donc au pays? L’argent destiné à tel ou tel autre travaux ou projets qui se volatisait est-il piqué par le Diable en personne pour que les gestionnaires des institutions responsables desdits travaux ou projets soient des innocents qui ignorent cerise sur gâteau où est passé le magot?
Tous les présumés détourneurs ont la même réaction : je suis innocent. Ce, jusqu’à être déculottés par des preuves des rapports de la patrouille financière de l’IGF qui les mettent à disposition de la justice.
Donc, l’on voudrait faire croire que par pur acharnement l’inspection Générale des Finances constitue des missions d’inspections que pour accuser des innocents !?
Matata Ponyo crie je suis innocent alors que 200 millions de dollars ont disparu dans le dossier Bukanga Lonzo.
Bakonga même chose alors que l’inspecteur général de l’EPST ( à l’époque de son règne à ce Ministère) ainsi que le Directeur SECOPE sont condamnés et purgent des peines à hauteur de 20 ans d’emprisonnement.
Eteni Longondo même phrase. Plusieurs autres politiques et gestionnaire récemment indexés réagissent avec virulence criant leur innocence.
Drôle de tableau pourtant. Ce, entre la disparition de l’argent et le non mea culpa des responsables.
Jules Alingete Key n’a pas manqué de signer la fin de cette blague de mauvais goût jetée au visage de la population qui attend des réponses à ses préoccupations : » ils volent, tout le monde crie au scandale. Mais quand l’IGF désigne les délinquants financiers concernés, on crie à l’acharnement. En RDC, chute-t-il avec ironie, c’est le diable en personne qui détourne les fonds publics « . C’est claire. Non ce n’est pas le diable. Cessez de voler, répétons tous : voler n’est pas bon.
Didier Mbongomingi