La problématique sur le réchauffement climatique est une question qui n’occupe pas une place de choix dans le chef de la majorité des congolais. Cependant, les effets de ce réchauffement se font sentir à travers des fortes pluies, des inondations, les érosions, des fortes chaleurs et cela impactent sur le mode de vie de la population.
Pour initier un débat public sur les effets négatifs de ce fléau, le Pulitzer Center , une organisation internationale, a organisé mercredi 8 février au Musée National, une conférence sur la vulgarisation de l’impact du changement climatique sur le travail et le travailleur à l’intention des décideurs, des professionnels de médias, des éducateurs mais aussi des étudiants pour trouver des solutions idoines devant mettre les populations à l’abri du danger.
Il ressort de cette conférence que l’éducation, la sensibilisation et les supports médiatiques sont les canaux par excellence pour vulgariser l’impact du changement du changement climatique. S’agissant du volet éducation, il sied de noter que le gouvernement congolais s’attelle pour réformer le programme éducatif à la lumière des recommandations faites dans la loi cadre de l’enseignement national et des orientations internationales auxquelles la RDC a adhéré.
« nous sommes convaincus que si nous procédons à la réforme de l’éducation de base en intégrant les notions sur le changement climatique et sur l’environnement au niveau de primaire et les deux premières années du secondaire nous aurons des résultats efficace et durable» a fait savoir Guillaume Korogo Alokoa , directeur des programmes scolaires et matériels didactiques du Ministère de l’EPST et de la DIPROMAD.
Pour sa part, le Professeur Nobert Ngoyi, de la faculté de l’éducation de l’Université de Kisangani, son institution est en train de voir dans quelle mesure les étudiants de licence en science pédagogique devront formés les enseignants du primaire sur les gestes écologiques, qui vont permettre aux enfants d’adopter un comportement responsable et des réflexes écologiques pour limiter les risques liés aux catastrophes climatiques.
Étant donné que les émissions de gaz à effet de serre sont responsables du réchauffement climatique, on y arrivera pas sans l’adaptation. Cette adaptation doit nécessairement passer par la sensibilisation de la population afin de leur apporter de la bonne information, en commençant par les plus petits.
Aujourd’hui, les effets du changement climatique ne touche pas que les animaux et l’environnement, on constate qu’ ils ont aussi un impacte négatif sur le travail d’où la nécessité d’impliquer les médias pour faire une large diffusion afin de conscientiser et sensibiliser les populations sur la prise en compte de cette problématique dans le milieu professionnel. « on ne peut pas parler de la sensibilisation sans impliquer les médias car les journalistes sont les éducateurs de masse » a renchéri Alfred Ntumba,Fondateur du groupe des presses environews.
*Les journalistes invités à postuler pour l’initiative de reportages axé sur le changement climatique*
Pour aider les journalistes qui exercent dans le domaine de l’environnement, Pulitzer Center accorde un financement aux journalistes désireux de réaliser des reportages sur la thématique de la relation entre le climat et l’environnement en terme d’aperçu. A en croire Flora Pereira Directrice internationale de l’éducation et sensibilisation Pulitzer, la question de justice climatique n’est pas souvent abordé par les journalistes. C’est ainsi qu’ils ont lancé cette initiative pour soutenir les projets de reportages et les activités de sensibilisation qui explore les risques du changement climatique et ses effets sur les travailleurs et le travail.
Pour postuler, il faut proposer un sujet qui n’est pas exploiter dans la presse congolaise et particulièrement dans le bassin du Congo, il faut envoyer une proposition des 250 mots qui explique le sujet, la pertinence de la question et la manière dont vous allez la présenter et également un plan de distribution et publication où l’on trouve un budget de base pour le voyage et les frais connexes. Il faut envoyer le CV, les références et quelques exemplaires des travaux déjà réalisés ainsi qu’une lettre d’engagement d’un média qui va publié le travail que vous allez réaliser.
signalons par ailleurs que tous les types de formats sont acceptés c’est à dire les projets imprimés, numériques, télévisés, radiophoniques et cinématographiques, ainsi que le journalisme de données et le journalisme assisté par ordinateur.
Princesse Iso Bomba