Arrêté depuis le 08 septembre dernier à l’aéroport international de Ndjili pendant qu’il s’apprêtait à se rendre à Lubumbashi, le journaliste congolais Stanis Bujakera, directeur de publication adjoint du média en ligne Actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique en RDC, a été transféré dans la soirée de ce jeudi 14 septembre, à la prison centrale de Makala.
Son arrestation suscite des réactions dans la classe politique congolaise. Si les uns accusent le régime Tshisekedi de vouloir restreindre la liberté d’expression et de la presse, les autres parlent d’une menace à la démocratie au pays.
Membre du FCC de Joseph Kabila, Néné Ilunga Nkulu a, à travers son compte Twitter, exigé la libération, sans condition, du journaliste Stanis Bujakera.
« Un scandale de plus, l’un des piliers de la démocratie est menacé, la liberté de la presse est transformée en une infraction. En ma qualité d’opposante et membre du FCC, j’exige la libération sans condition du journaliste Stanis Bujakera », a écrit Néné Nkulu, autorité morale du parti politique Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais (AFBC).
Notons que le journaliste Stanis Bujakera est accusé notamment pour propagation de faux bruits et diffusion de fausses informations suite à la publication d’un article dont il n’est pas auteur, lequel article a mis en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de l’opposant Chérubin Okende.
