Le Conseiller principal du Président américain pour l’énergie et l’investissement a salué l’apport significatif et le dynamisme de l’Africell à travers ses services numériques en Angola, en RDC et dans d’autres pays africains. Amos Hochstein fait allusion à la contribution énorme de cette géante firme internationale de télécommunication, au tout nouveau marché opérationnel dans lequel Africell joue important comme le « tissu conjonctif » du projet d’investissement du corridor de Lobito.
Ces témoignages ont été faits devant les responsables américains et africains lors de l’Assemblée générale des Nations Unies au mois de septembre 2023 New York.
En tant qu’architecte clé du Partenariat pour les infrastructures et l’investissement mondiaux (PGII), le Conseiller du Président Joe Biden a souligné que la contribution d’Africell vise à stimuler le développement numérique de l’Afrique à travers le PGII.
«Africell fait le lien car avec un investissement relativement modeste de la part du gouvernement américain. Elle a pu se lancer et se développer rapidement en offrant aux consommateurs angolais de nouvelles capacités mobiles précieuses », a-t-il soutenu.
Et d’ajouter : « En tant que seul opérateur de réseau mobile américain en Afrique et bénéficiaire d’un financement de la Société américaine de financement du développement international (DFC), Africell est un exemple d’opportunités pour les entreprises privées de se connecter à des initiatives d’investissement multilatérales telles que le PGII/Lobito Corridor ».
Afrique : Africell pour l’expansion d’Internet à haut début !
Il faut noter qu’Africell s’est récemment associé à l’USAID sur un projet de 5 millions de dollars visant à accroître l’accès à l’argent mobile en Angola.
Plus loin, en Sierra Leone, Africell a remporté une subvention d’un million de dollars de l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) pour explorer l’expansion de la fourniture d’Internet à haut débit dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Une collaboration destinée à faire avancer à la fois le programme du PGII et les objectifs du gouvernement américain dans le cadre de l’initiative de transformation numérique avec l’Afrique.
Lors d’un événement organisé par Africell à New York pour les responsables, les investisseurs, les universitaires et les journalistes intéressés par l’intersection du PGII et du corridor de Lobito, Amos Hochstein a également exprimé son soutien au programme vu son ampleur dans le but d’établir un alignement entre les parties prenantes des États-Unis, de l’Angola, de la RDC, de la Zambie et d’ailleurs.
Dans cette même logique, le Conseiller à la sécurité nationale Zambienne, Dr Lawrence Mwananyanda a félicité la meilleure connectivité numérique par rapport à l’objectif clé de l’implication de la Zambie dans le corridor de Lobito.
«La Zambie est reliée à la terre, et non enclavée. Les investissements dans le numérique, les transports et d’autres infrastructures essentielles auront d’énormes avantages, tant pour nous-mêmes que pour nos partenaires commerciaux du monde entier. Nous sommes ravis de travailler avec les États-Unis pour identifier et attirer des opérateurs privés de qualité capables de travailler avec des entreprises locales pour créer des emplois locaux, améliorer les compétences et offrir des opportunités, et nous pensons que le corridor PGII/Lobito est un véhicule efficace pour cela ».
ZOOM SUR CORRIDOR DE LOBITO
Rappelons que le concept du Corridor de Lobito relie l’Angola, la République démocratique du Congo et la Zambie. Il s’articule autour d’une vision d’un système de transport intégré à travers lequel les minéraux essentiels de la RDC et de la Zambie peuvent être acheminés vers les marchés mondiaux par train et navire : une option moins chère, plus propre et plus rapide que le processus routier actuel.
Le projet consiste à utiliser les infrastructures numériques et physiques pour « connecter l’Afrique à elle-même et aux marchés internationaux, augmentant ainsi le commerce, réduisant les prix et soutenant les intérêts locaux et américains.
Sous l’égide du PGII, renseigne-t-on, les États-Unis et d’autres gouvernements du G7 (outre l’UE et une série d’institutions financières internationales et de fonds souverains) visent à débloquer des centaines de milliards de dollars d’investissements dans les marchés en développement tels que le « région africaine du corridor de Lobito, en mettant l’accent sur l’amélioration de la connectivité numérique, l’augmentation de l’égalité des sexes et l’amélioration des normes environnementales.
Jordache Diala
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