Initialement prévu du 16 au 18 novembre 2023 à Kinshasa, le Sommet national sur la culture et les droits d’auteur en République Démocratique pourra être probablement reporté pour l’année prochaine.
Selon des sources proches de la présidence de la république, le comité d’organisation a rencontré des difficultés dues à diverses contraintes, notamment les perturbations actuelles du transport aérien qui est primordial pour le déplacement des participants des provinces, le processus de résolution de conflit en cours au sein de la Société congolaise des droits d’auteurs et des droits Voisins (SOCODA) ainsi que le contexte des élections générales dans lequel s’engage le pays tout entier.
« La volonté du Président de la République est que le Forum soit inclusif. Il souhaite la participation des principaux créatifs, acteurs culturels, institutions et entrepreneurs de toutes les provinces, ainsi que ceux résidant à l’étranger », renseigne-t-on.
Face aux défis d’organiser le Sommet, qui est crucial pour le développement et l’émergence d’une économie culturelle en RDC, son report serait aussi une option opportune. Par conséquent, il n’est pas exclu que la rencontre soit renvoyée pour une date ultérieure. « Le comité envisage de le programmer dans le premier semestre de 2024, pour en assurer une participation optimale et sa tenue dans les meilleures conditions », affirment nos sources.
Ainsi, le comité organisateur peut poursuivre les travaux préparatoires du Sommet et de continuer également le processus de résolution du conflit à la SOCODA qui va se conclure dans les prochains jours.
Il sied de noter que le Forum national sur la culture et les droits d’auteur en RDC est une initiative personnelle du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi dans le but de redynamiser le secteur culturel en RDC et aussi de proposer des solutions adéquates face à la problématique de la gestion des droits d’auteur. Car il est impérieux de mettre fin au cycle infernal des conflits à la SOCODA qui non seulement divisent les artistes congolais mais également ne permettent pas aux ayants droits de jouir des fruits de leurs créations artistiques à l’ère de l’industrie créative culturelle.
Jordache Diala
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