Le score de la Republique Démocratique du Congo reste inchangé dans le classement 2023 de l’Indice de perception de la corruption (IPC) à travers le monde, publié le mercredi 30 janvier 2024 par Transparency international.
À en croire cette ONG, plusieurs cas de corruption ont été dénoncés ces 5 dernières années grâce à l’intensification des efforts dans la lutte anti-corruption menée par le chef de l’État Félix Tshisekedi par le biais l’Inspection générale des finances (IGF).
D’après cet indice, qui classe 180 pays et territoires selon leur niveau de corruption dans le secteur public, la RDC a obtenu un score de 20 sur 100 points et occupe donc la 162e place du classement pour l’année 2023 publié par l’ONG Transparency international.
Si, Transparency international constate le statuquo côté score du pays, elle souligne par ailleurs l’engagement politique du président Tshisekedi et les efforts acharnés consentis durant ces 5 dernières années dans la lutte contre la corruption. Efforts dans lesquels l’inspection générale des finances joue une grande partition.
Conduite de main de maître par l’Inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete Key, l’IGF a mis à nu plusieurs cas de mauvaise gestion des fonds publics ainsi qu’une longue liste des institutions où la corruption avait élu domicile.
Toutefois ces exploits réalisés par l’organe de contrôle des institutions publiques congolaise, ne sont pas suffisamment mis à profit par le système judiciaire du pays. Un constat amère fait également par le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi quelques mois avant sa réélection.
Tout comme en 2022, la RDC figure parmi les 15 derniers pays du classement de l’Indice de perception de la corruption.
À noter que le Danemark occupe la première place avec un score de 90 suivi de la Finlande 87 points. Le Venezuela et la Somalie occupent les deux dernières places avec respectivement 13 et 11 points sur une échelle de zéro à 100.
Didier Mbongomingi