En sa qualité de chef tutélaire de l’Office National d’Identification de la Population (ONIP), le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, *Peter Kazadi*, a pris acte des observations formulées par Jules Alingete, l’Inspecteur Général des Finances (IGF). Ces observations concernent le contrat de délivrance de la nouvelle carte d’identité nationale, un projet crucial pour la population congolaise.
Le contexte est le suivant : 20 millions de dollars, sur les 104 millions que le gouvernement congolais doit investir dans cette opération, sont actuellement bloqués par l’IGF. Cette dernière a émis une note d’observations le *7 juin dernier*, remettant en question certaines obligations contractuelles de l’entre l’IGF -ODEP-AFRITECH/IDEMIA. Cette entreprise est chargée de la production et de la distribution des cartes d’identité nationale.
Dans un courrier adressé à Jules Alingete*, Peter Kazadi préconise la mise en place d’un cadre permanent de concertation entre l’IGF, l’ONIP et AFRITECH/IDEMIA. Ce cadre devrait également inclure les experts du ministère de l’Intérieur. L’objectif est de parachever en bonne et due forme le processus d’identification de la population congolaise. En d’autres termes, il s’agit de résoudre les problèmes soulevés par l’IGF et de garantir la bonne exécution du contrat.
Ce contrat, d’une valeur totale de *697 millions de dollars*, est crucial pour la modernisation de l’identification de la population en République démocratique du Congo. Il est essentiel que les parties prenantes collaborent pour lever les obstacles et garantir la réussite de ce projet. Avec l’investiture du nouveau gouvernement, ce dossier devrait être l’une des priorités à traiter.
En somme, Peter Kazadi cherche à concilier les recommandations de l’IGF concernant la garantie financière avec la nécessité de mener à bien ce projet d’identification nationale. Espérons que cette concertation aboutira à une solution bénéfique pour tous les Congolais.
Didier Mbongomingi