Il s’est ouvert ce jeudi 18 novembre 2021 au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe, le procès des Chinois et chinoises accusées pour proxénétisme en République Démocratique du Congo. Annoncée à 10 heures, l’audience n’a débuté qu’autour de 15 heures. Quatre prévenues chinoises qui s’étaient cachées au plafond lors de l’interpellation de leurs concitoyens ont été présentées devant les juges. Faute d’interprète pour l’ensemble des prévenus, l’audience a été suspendue dans l’attente de son arrivée. L’audience est en cours d’instruction en ce moment.
Il faut rappeler une trentaine de Chinois, Chinoises et un Congolais sont poursuivis pour proxénétisme, trafic des personnes à des fins sexuelles, séjour irrégulier en RDC et usage de faux. La police congolaise a démantelé un réseau exploitant des prostituées chinoises en plein centre-ville, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.
Ce réseau de traite des personnes, renseigne-t-on, louait des appartements à Gombe dans l’ex-parcelle de la chaîne Télé 50 située sur l’avenue Mandariniers. A la tête de l’organisation, un proxénète chinois, ses compatriotes complices ainsi que quelques clients congolais ont été interpellés, le lundi 15 novembre 2021, et conduits au Parquet de Grande instance.
Selon la police, la plupart de ces jeunes femmes sont venues illégalement de Chine pour livrer des prestations sexuelles tarifées pour des clients tant expatriés que congolais.
JP MFUMU