Avec un french talk qui lui est propre, Jules Alingete Key, number one de l’Inspection Générale des Finances, outil de lutte contre les détournements du Président Félix Tshisekedi, a sérieusement pris à revers mercredi les propos de Monsieur Albert Zeufack, le directeur pays de la Banque mondiale pour l’Angola, le Burundi, la République Démocratique du Congo et Sao Tomé-et-Principe, qui a récemment salué l’embellie économique de Kinshasa ces deux dernières années tout en s’inquiétant sur l’étendue de la corruption dans le pays.
Alingete a accusé Zeufack de faire une analyse biaisée de la situation, lui faisant savoir que la corruption en RDC est bien combattue et son ampleur se réduit chaque jour.
«Depuis 3 ans, les structures spécialisées relancées et soutenues par le président de la République Félix Tshisekedi assurent une publication régulière des rapports qui répriment la corruption et il se constate une forte appropriation populaire de cette lutte alors qu’avant les faits de corruption étaient considérés comme normaux et la population était anesthésiée. Il n’y a donc pas lieu de minimiser cette volonté politique et cet élan populaire consistant à dénoncer et réprimer ouvertement la corruption en évoquant une quelconque augmentation de ce phénomène», a déclaré le flic financier, fustigeant l’attitude de la Banque mondiale qui, à ses yeux, n’appuie nullement les institutions de contrôle dans les pays africains et semble ignorer les vrais mécanismes ayant entraîné l’embellie économique vantée.
Convaincu que l’amélioration réalisée par le pays sur le plan économique est le résultat combiné des progrès réalisés dans plusieurs domaines où les recettes ont presque doublé, l’IGF est aussi d’avis que ces mauvaises analyses et approches de la Banque mondiale et du FMI sont à la base de l’échec de plusieurs programmes économiques soutenus par ces deux institutions internationales dans les pays africains.
Se demandant ce qu’a voulu rechercher le directeur Zeufack avec ces déclarations qui prennent Kinshasa à rebrousse-poil, Alingete a appelé la Banque mondiale «à quitter les simples analyses de bureau pour intérioriser les réalités sur terrain de la République Démocratique du Congo pour mieux apprécier les efforts réalisés par les structures de lutte contre la corruption avec l’appui du président de la République Félix Tshisekedi».
Avec Africa News