L’édition 2023 de la soirée Election Miss Francophone Afrique aura bel et bien, ce dimanche 6 août à l’Hôtel Memling, à Kinshasa. Cet événement consacré à la promotion de la beauté féminine africaines et aux valeurs de la francophonie connaîtra la participation d’une dizaine des candidates venues des différents pays africains. La quintessence du projet Miss francophone, l’organisation de la soirée et la particularité de cette énième édition sont les angles développés par son initiateur Dechris Kabeya alias ‘‘Dechris Business’’, au cours d’une interview exclusive accordée au site média panafricain Afrique info magazine (AIM). Le patron de ‘‘Dechris Business Agency’’ a saisi l’occasion pour exprimer son indignation vis-à-vis du gouvernement congolais qui n’a apporté qu’une caution morale, comme soutien à l’organisation. Et pourtant, ce concours Miss francophone Afrique constitue un événement de taille pour auréoler la clôture des 9èmes Jeux de la Francophonie dont les lampions vont s’éteindre également dans la même soirée dominicale dans la Capitale congolaise. Découvrons le promoteur de Miss Francophone Afrique :
Afrique Info Magazine : Pouvez-vous expliquer brièvement l’histoire de l’élection Miss francophone Afrique ?
DECHRIS KABEYA : Le projet Miss Francophone Afrique a été créé en 2002. C’est une initiative de votre humble patriote congolais, Dechris Kabeya Tupemuni, qui est également le créateur de la toute première et la plus grande agence de formation et encadrement des mannequins en République Démocratique du Congo. Dechris Business Agency qui existe depuis 1989, est la structure organisatrice de l’Election Miss francophone Afrique à Kinshasa. La première édition de la soirée gala Miss francophone s’est déroulée en 2005 à l’Hôtel Intercontinental avec comme lauréate Christelle VUANGA, actuellement Députée nationale. L’élection Miss Francophone Afrique a pour objectif de mettre ensemble les filles des pays francophones d’Afrique. Son but est de promouvoir les valeurs féminines, la culture, la démocratie ainsi que la langue française.
AIM : Quelle est la particularité de l’édition 2023 ?
DK : La particularité de cette édition, est que nous avions voulu l’organiser en marge des 9 èmes jeux de la Francophonie afin de lier à l’utile à l’agréable. La soirée finale Election Miss francophone Afrique est confirmée pour le dimanche 6 août 2023 au salon Virunga de l’hôtel Memling. Elle intervient en marge de la clôture des Jeux de la Francophonie. Toutes les dispositions sont prises pour accueillir cette compétition qui va permettre au continent de découvrir la plus belle femme de la beauté francophone de l’année. Outre l’élection des candidates, il y a un défilé de mode et une exposition touristique et culturelle. La soirée sera agrémentée par les groupes musicaux traditionnels et modernes de la RDC.
AIM: Combien de nations vont participer à cette édition à Kinshasa ?
DK : Nous aurons une dizaine de pays, notamment : L’île de Mayotte, le Congo Brazzaville, la RDC, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Mali, il y a deux candidates Ougando-congolaise, ainsi qu’une belgo-congolaise. Dans l’ensemble, 18 candidates au total vont concourir pour la couronne. La République Démocratique du Congo est majoritaire en tant que pays organisateur.
AIM : Quelle est la cagnotte réservée à la lauréate qui remportera la couronne ?
DK : S’agissant de la récompense, je vous souligne qu’il y aura plusieurs cadeaux surprises pour la fille qui sera élue Miss francophone Afrique 2023. Chaque sponsor va proposer et dévoiler son cadeau avant le verdict final au cours de la soirée. A part ça, le comité organisateur offre une enveloppe d’argent en espèce dont le montant est équivalent à 1000 dollars américain pour chaque édition ; Outre les différents cadeaux, la Miss participera à une compétition internationale de beauté aux Etats Unis d’Amérique. Tandis que la première dauphine participera à l’élection Miss panafricaine NAIADES au Bénin.
AIM : Quel est l’apport du gouvernement congolais à l’organisation de cette soirée ?
Dechris Kabeya : Aucun soutien de l’Etat congolais. Je peux dire jusque-là rien ! A part la caution morale comme toujours. Nous avons entrepris des démarches auprès des autorités de tutelle mais en vain. Nous avons décidé de nous contenter de nos propres moyens bien qu’ils soient maigres afin de défendre et promouvoir la culture, le tourisme et les valeurs féminines de notre pays. Donc, je vous assure que la soirée finale va bien se passer. Merci à tous les partenaires privés et sponsors qui ne cessent de nous accompagner dans l’avancement de ce projet.
Propos recueillis par Jordache Diala
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