Le scandale de la gestion des crédits publics dans le cadre de l’exécution du budget 2022 caractérisée des dépassements monstres dont se sont rendus coupables 22 ministères et 7 institutions publiques de l’Etat continue d’alimenter la chronique socioéconomique en République démocratique du Congo.
Selon les décomptes du ministre des Finances, Nicolas Kazadi, qui a présenté l’économie de ce texte de loi devant la représentation nationale, les institutions et ministères budgétivores et englués dans cette indiscipline budgétaire notoire sont
la Présidence 190%, la Primature 132%, l’Assemblée nationale145%, le Sénat 184%, le secrétariat général du gouvernement 257%, la CENI 145%, la Cour des comptes 126%, les Affaires étrangères 401%, Intérieur et Sécurité 183%, Défense et Anciens combattants 249%, Economie nationale 100, 83%, Finances 182%, Budget 334 %, Justice 202%, Relations avec le Parlement 132%, Santé 124%, EPST 107%, ESU 113%, Agriculture 141%, Industrie 334%, Commerce extérieur 138%, Communication et Médias 130% ; Affaires foncières 216% ; Environnement 371%, Sports et Loisirs 288%, Intégration régionale 155%, Actions humanitaires 627%, Affaires coutumières 102%, Aménagement du territoire 365%.
Aussi curieux que cela puisse paraître, même l’institution suprême de contrôle de la gestion des fonds publics, la Cour des comptes est atteint de ce cancer en phase de métastase.
Seule l’Inspection générale des finances (IGF),sous la férule de Jules Alingete Key, est respectueuse de principes de gestion orthodoxe et parcimonieuse des fonds publics. C’est la seule institution étatique.