Lundi 4 octobre 2021, les installations de la SICOMINES, situées dans le qartier Kapata de Kolwezi, au Lualaba, comme ses dirigeants ont reçu une visite peu commune dans ce coin de la République démocratique du Congo, à savoir celle d’un groupe de journalistes effectuant une investigation dans les secteurs miniers au Grand Katanga.
‘’ Les entreprises, qui sont dans la joint-venture que constitue la SICOMINES, sont des entreprises d’État et donc, ici les parties tant congolaises (Gécamines) que chinoises (CREC et POWERCHINA), représentent respectivement les gouvernements de ces deux pays. D’où, tout est fait dans les normes ‘’, dit le Directeur Général Adjoint de la SICOMINES, Mr Kanama Elie Tshinguli qui accueille ces hommes des médias.
À travers la visite complète du site de la carrière au laboratoire tout comme à la salle de contrôle où toute la chaîne du cycle de traitement et production du cuivre ainsi que du cobalt sont supervisées, ce sont d’autres cadres et agents qui répondent aux questions.
C’est le cas de M. Kasongo Bwanga, très actif à la carrière d’extraction des minerais, et de M. Mulunda Ilunga, lui, exerçant au laboratoire. Le premier explique que la SICOMINES, née des accords entre la RDC et des entreprises chinoises en 2008, a reçu de la Gécamines deux gisements à savoir Dikuluwe et Mashamba ouest qui étaient noyés. Il enchaîne avec les différents spécificités générales desdits gisements.
Le second, pour sa part, explicite le processus de détection des impuretés dans les minerais bruts récoltés ainsi que le cheminement de la production du Cuivre et de l’hydroxyde de Cobalt.
Quid des conditions de travail et du climat entre Congolais et Chinois ?
M. Mulunda Ilunga John promptement répond à l’aise que tout baigne dans l’huile, son supérieur et formateur chinois valide.
Le DGA, lui, confirme assurément : ‘’SICOMINES respecte les droits de l’homme, les droits des travailleurs… Pour preuve, depuis même trois ans, c’est difficile de voir quelqu’un quitter SICOMINES. Et, chaque année, nous respectons la convention collective… ‘’.
Ce responsable de la Sino-congolaise des mines rappelle que la SICOMINES, épine dorsale de la coopération entre la Chine et la RDC, fait des pieds et des mains pour les infrastructures au Congo-Kinshasa ainsi que l’engagement dans la responsabilité sociétale face aux communautés près et loin du site. Ce, chiffres à l’appui. Apport de près de 8 millions de dollars américains aux communautés, électrification de la commune de Kapata, construction des routes, soutien aux hôpitaux, aux écoles et universités, perspectives des travaux faits et à faire à l’échelle nationale.
‘’ Premièrement, dit le DGA, nous-mêmes, nous faisons l’effort, comme le veut notre slogan, pour qu’il y ait une harmonie entre nous et les populations qui environnent le site d’exploitation. Avant que nous puissions signer le cahier de charges qui vient d’être fait d’ailleurs, nous avions déjà une enveloppe pour le bien-être social. Et maintenant, nous venons de mettre une enveloppe de 11,58 millions de dollars pour les communautés. Nous sommes en très bons termes avec la population qui nous entoure ‘’.
N’y a-t-il pas pollution de l’environnement ?
Réponse catégorique : niet. ‘’ Nous nous sommes dit que nous voudrions créer une mine écologique. Nous, nous allons passer. Nos enfants sont appelés à hériter de nous. La technologie que nous utilisons est une technologie de recirculation 3 à 4 fois avant de faire des rejets dans la nature. Et même avant ce rejet, nous faisons toujours des tests. Nous voulons que la mine soit écologique et que nous ne puissions pas polluer l’environnement‘’.
La SICOMINES, malgré les flèches mouchetées lancées contre elle çà et là, affiche sa confiance et sur ses réalisations et sur les perspectives : ‘’ Ces dernières années, la somme accumulée d’investissement de l’infrastructure par la SICOMINES, informe la Sino-congolaise des mines, atteint 1,006 milliard USD avec 43 contrats d’infrastructures conclus. 480 Km de voiries ont été successivement construits, tels que le Boulevard du 30 Juin, l’Avenue du Tourisme, le Boulevard Triomphal à Kinshasa, etc. e
Et plus de 100.000 mètres carrés de bâtiments et ouvrages ont été construits tels que l’Hôpital du Cinquantenaire, l’Esplanade du Palais du Peuple à Kinshasa et un Stade à Kalemie. Selon le nouveau plan de promotion des infrastructures, 629 kilomètres de travaux de routes et 13 155 mètres carrés de bâtiments et ouvrages seront construits, etc. ‘’.
L’avenir sera-t-il toujours aussi radieusx ? Seul le temps saura le dire.
Danny Ngubaa/Envoyé Spécial.