Le bureau régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la science et la culture ( UNESCO), basé à Yaoundé au Cameroun, a organisé la semaine dernière, un webinaire sur la problématique de l’accès à l’information en Afrique centrale. Cette activité a eu lieu à l’occasion de la célébration de la Journée internationale sur l’accès à l’information, célébrée le 28 septembre de chaque année.
Plusieurs personnalités importante ont pris part à ce séminaire, notamment, les ministres de la Communication et Médias du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Burundi et du Tchad.
Au cours de ces assises, l’accent a été placé sur les avancées significatives en matière des lois qui favorisent l’accès à l’information pour tous.
Malheureusement, Il a été constaté que, jusqu’à ce jour, aucun pays de l’Afrique centrale n’a adopté une loi qui favorise l’accès à l’information. Or, l’accès à l’information est un droit fondamental et universel.
Toute les parties prenantes à ces assises ont reconnu ce fait. Elles ont lévé l’option de s’y mettre pour que, l’année prochaine (2022), leurs pays puissent se doter des lois spéciales sur l’accès à l’information.
Quelques avancées significatives réalisées en RDC
Par rapport à certains pays de l’Afrique centrale, la RDC a réalisé des avancées très significatives en matière d’accès à l’information.
À en croire Me Paul Kuadio, avocat au barreau de Kinshasa, la loi sur l’information en RDC est présentement en lecture au niveau de l’Assemblée nationale. En outre, il y a aussi les garanties juridiques qui vont contrôler la mise en oeuvre de l’application de cette loi.
Par ailleurs, le directeur du Bureau Régional de l’UNESCO pour l’Afrique centrale, Salah Khaled, recommande vivement aux gouvernements de la région de l’Afrique centrale de s’engager dans la protection juridique de l’accès universel à l’information en tant que perceptive fiable pour le processus démocratique et des institutions plus fortes. Il a ajouté qu’aujourd’hui, le grand défi n’est pas seulement l’accès à l’information mais aussi la fiabilité de l’information et la protection de ce droit fondamental.
Princesse Iso Bomba