Le Général Defao Matumona a tiré sa révérence. C’est à 20h10’ soit 21h 10’ heure de Kinshasa que le chanteur congolais a rendu l’âme, ce mardi 27 décembre 2021 à Douala, après plusieurs heures dans un coma profond, renseigne notre correspondant basé dans la Capitale économique du Cameroun.
Et pourtant, le Général de la musique congolaise était pratiquement arrivé au terme de sa mission de service à Douala. C’est à la veille de son retour en RDC que le chanteur a été déclaré positif au COVID-19 après un test PCR dans une clinique publique de Douala. Ce résultat lui a beaucoup plus touché sur le plan psychique, provoquant une crise d’hypertension artérielle dans sa chambre de l’hôtel où il était logé.
Ainsi, il a été admis en soins intensifs à l’hôpital Laquintinie, situé dans le quartier Akwa à Douala. «Sa disparition est une volonté de Dieu. On a tout fait pour lui sauver la vie. Mais, l’Eternel de Dieu n’a pas permis. L’artiste a trop souffert durant le peu de temps qu’il a passé au Cameroun. Je confirme au monde entier que le Général Defao nous a quitté. Que Dieu lui réserve une bonne place dans son Royaume», témoigne le camerounais Adamo CHOPPE, un de ses gardes malades à Douala.
Quelques heures avant de rendre l’âme, la direction de l’hôpital avait lancé un S.O.S à l’attention de toute la communauté congolaise et en particulier aux personnes proches de l’artiste résidant au Cameroun à bien vouloir se présenter en urgence dans ses locaux. Le chanteur congolais Defao avait prévu de regagner Kinshasa, ce lundi 27 décembre 2021, après un voyage privé à la terre natale de Samuel Eto’o fils.
De son vrai nom François MATUMONA LULENDO, le Général Defao est un auteur-compositeur congolais de haute facture. C’est l’une des artisans majeurs de la Rumba congolaise. De Zaiko Wawa, en passant par Choc- Star jusqu’ à la création de sa propre boite, le groupe Big Stars, le chanteur a produit tant d’œuvres cultes qui ne cessent de raisonner dans les oreilles des mélomanes et lui ont valu une renommée triomphales sur la scène musicale tant congolaise qu’internationale.
Véritable adepte de la religion »Kitendi », l’artiste était aussi réputé comme un fervent défenseur de la Sape (Société africaine des personnes élégantes). Dans l’histoire de la musique, Général Defao avait bien conservé sa place grâce à sa belle voix et a été toujours classé parmi les Ambassadeurs attitrés de la Rumba congolaise qui vient d’être inscrite dans la liste des patrimoines immatériels de l’Humanité par l’UNESCO.
Signalons que le patron de Big Stars est décédé à l’âge de 63 ans. Il a vécu plus de 21 ans à Nairobi au Kenya avant de décider de rentrer dans son pays natal en 2019. Des sources proches de son orchestre confirment que l’illustre disparu n’a laissé ni enfant, ni veuve. Pourquoi ? Cette question fera l’objet de notre enquête dans les tous prochains jours. Que son âme repose en paix!
Jordache Diala
Un commentaire
On ne peut lire rien de pire opprobre que le Journalisme jaune et pathétique de Jordache Diala dans son sensationalisme et titre sadique de « Defao laisse ni veuve et surtout aucun enfant ». A l’heure aussi grave que morose où un grand artiste vient de perdre son combat contre une maladie fatale, fallait-il vraiment spéculer sur l’absence d’une veuve ou enfant ? Et pour quelle réelle finalité: vilipander la mémoire du défunt ou porter un jugement sans fondement sur la personne que l’auteur ne connait nullement.
Tabu Ley Rochereau a laissé plus de 63 enfants au monde. Combien d’entre eux notre philantrope-comptable-journaliste d’enfants et veuves de musiciens congolais supporte avec sa bourse ? Médiocrité va!