Les dignes fils et filles du pays n’ont pas tous décidés d’investir ailleurs que dans la mère patrie. Cette vérité est de rigueur pour le congolais Fatou ETUMBA NTETE.
Jeune il l’est. Mais, comme le dit si bien l’adage : » aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années « .
En effet, cet entrepreneur licencié en économie à l’Université Nationale de Lubumbashi est PDG de pas moins de 3 grandes entreprises savoir NATIOANLISTES SARL, PACAD LOGISTICS SARL et BONNE PART SARL à Lubumbashi oeuvrant dans plusieurs domaines notamment le transport local et internationale, exploitation et exploration minière, etc.
Cela, avec plus de 800 employés recourant même à l’expertise de quelques experts étrangers avec des chiffres d’affaire à plusieurs chiffres tout en se conformant au paiement des impôts imposés par l’État.
Ses employés et proches déclarent qu’il doit sa réussite par son abnégation au travail, un exemple à suivre disent-ils. Alors que le Président de la République s’inscrit dans la logique de promouvoir les entrepreneurs congolais, en général, les jeunes entrepreneurs, en particulier, les hommes d’affaires comme Fatou ETUMBA NTETE s’affichent comme des exemples dont il faut faire école et il en existe plusieurs.
» L’Etat congolais doit s’assurer d’accompagner ces types d’entrepreneurs « , a lâché un autre entrepreneur questionné sur le climat des affaires. Ce dernier dénonce particulièrement les difficultés auxquelles sont confrontés les entrepreneurs congolais désireux d’accéder à des prêts importants pour s’agrandir davantage malgré des états financiers à 6 chiffres alors que les expatriés au Congo-Kinshasa accèdent mieux à ces fonds que les congolais et finissent parfois par avaler les entreprises mises en place par des congolais. L’Etat congolais surtout sous l’ère du Président Félix Tshisekedi ne doit-il pas mettre fin à ce paradoxe ?
DN