La liberté est la règle. La détention est l’exception. C’est le droit.
Denise Dusauchoy Moukendi, Présidente des Forces des Démocrates pour le Développement -FDD- partie membre de l’Union Sacrée de la Nation, détenue à Makala dans le cadre du procès qui l’oppose à la partie Jacky Ndala l’est de manière irrégulière.
La loi positive congolais dans son chapitre III
sur la détention préventive et de la liberté provisoire est assez claire.
Le MAP dont elle est victime est à présent hors délai. Elle n’a pas été présentée à son juge naturel dans les 5 jours qui ont suivi sa détention pour avoir une ordonnance la maintenant sous arrêt.
L’instruction du dossier effectuée au Parquet à Gombe avec confrontation avec la partie Jacky Ndala. La comparution devant le Tribunal de Paix de Ngaliema est faite.
» Le MAP a une durée de vie « , disent des juristes.
Depuis le 3 octobre la détention de Denise Dusauchoy est irrégulière. Le fond n’est pas encore sous examen. Mais l’on est en ce moment sur la forme. Est-ce à la satisfaction de certains puissants qui veulent en finir avec elle ? N’est-ce pas là la maladie décriée pour la Justice par le Président de la République ?
Voilà des questions qui taraudent les esprits de la famille et proches de Denise Dusauchoy.
L’on se demande encore si la Justice du pays sous Constant Mutamba a succombé aux charmes du buzz. L’on ne devrait pas arrêter et maintenir sous détention une mère de famille pour assouvir une vindicte de masse des tiers.
Pire que tout. Jouissant de la présomption d’innocence, Denise Dusauchoy devant témoin a été menacée par des personnes appartenant au corps judiciaire dûment identifié qui affichaient ce comportement juste après avoir répondu à des appels au téléphone. Ce n’est point Jacky Ndala qui est derrière ce dossier. La famille dénonce des mains noires qui tiennent à nuire à Denise Dusauchoy.
