Il boude tout le monde jusqu’au point de manquer du respect à la Première Ministre, cheffe du gouvernement, Judith Suminwa, qui s’est engagée dans la bonne voie pour la matérialisation de la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi (Fatshi) pour le développement du secteur des industries culturelles créatives et pour le bien-être de ses acteurs (artistes). Il ne veut surtout pas obtempérer aux décisions et arrêtés du ministère de la culture, arts et patrimoines qui a la mission de faire appliquer la politique culturelle en République démocratique du Congo. Il se croit être président de la république en miniature parce qu’il a des accointances avec la famille biologique du chef de l’Etat. Il excelle dans le tribalisme, le trafic d’influence et le népotisme. Chose que le chef de l’Etat ne tolère jamais durant son régime. Lui c’est Balufu Bakupa Kanyinda, Proche de la famille présidentielle et ancien réalisateur des films dont la carrière n’a pas trop de références dans la mémoire collective de la Nation.
Trop imbu de lui-même, le vieux cinéaste qui n’a jamais convaincu le public du 7ème art au Congo, se comporte en super homme dans le secteur de la culture.
Alors qu’il a été désigné en août 2024, renseigne-t-on, simple expert chargé des activités culturelles exceptionnelles au sein du cabinet du Président de la république, Balufu est aujourd’hui accusé de semer du tohu-bohu au sein du Centre Culturel et Artistique des Pays d’Afrique Centrale (CCAPAC) qui a été inauguré avec succès le 14 décembre dernier par le Président de la République, ‘‘Fatshi béton’’. Donc, la mission de l’expert de la présidence est terminée juste après l’inauguration de ce grand temple sous régional de la culture.
Notons que le CCAPAC est un service du ministère de la culture, arts et patrimoines de la RDC, selon son statut juridique. Ainsi, la Première ministre avait instruit à la ministre de la culture Yolande Elebe de nommer une personne à titre provisoire comme chargée de Missions pour la gestion et le fonctionnement du CCAPAC en attendant la nomination d’un Directeur général par lui-même chef de l’Etat.
Évidemment, la ministre de tutelle a exécuté la décision de la Cheffe du gouvernement, en nommant par un arrêté ministériel Mme Marie Laure Manono Yaone à ce poste à titre provisoire pour entamer les activités et assurer la viabilité dudit Centre jusqu’à l’arrivée du mandataire qui sera désigné par le Premier culturel du pays, Félix TSHISEKEDI.
Des attaques ciblées et abusives contre les membres du gouvernement !
Malheureusement, Balufu Bakupa qui détient les clés de toutes les portes de ce centre s’oppose à la décision de la Première Ministre telle que appliquée par le ministère de la culture. Chose grave ! Il refuse de remettre les clés du CCAPAC à la personne nommée à titre provisoire pour assurer la gestion dudit espace.
Évoluant en véritable électron libre, le cinéaste veut engager un bras de fer inutile avec la Première ministre qui a donné l’instruction à la Ministre de la culture. En manipulant certaines presses, constate-t-on, il s’est transformé en détracteur pour s’attaquer à la ministre de tutelle qui mène jusque-là des actions avec impacts visibles dont nombreuses réformes en cours sont saluées par les opérateurs du secteur.
Cependant, cette attitude machiavélique de Balufu Kanyinda n’a pas aussi laissé indifférents d’autres artistes qui déplorent ses agitations dans la gestion du CCAPAC. Les professionnels de la culture condamnent avec ardeur son comportement qualifié de ‘‘trafic d’influence’’. Alors que cette pratique est révolue et n’a plus sa place dans le régime de ‘‘Fatshi béton’’, qui prône l’Etat de droit, la paix et le respect de chaque congolais’’.
« Le vieux s’est autoproclamé Directeur Général du CCAPC alors que le chef de l’Etat n’a pas encore signé un document pour officialiser sa nomination. Toutefois, personne ne sera contre la volonté du Président. S’il décide de le nommer. Car tout dépend de son pouvoir. Mais Balufu ne doit pas ignorer que même au cinéma les rôles sont partagés sur base des profils de chaque acteur. Donc, il doit se soumettre d’abord à la décision du gouvernement peu importe ses relations avec la famille présidentielle. Le contraire est un manque du respect à l’arrêté ministériel et à l’autorité de Mme la Première ministre investie en elle par le chef de l’Etat », estime un professionnel des arts dans une plateforme numérique.
Dans les milieux artistiques à Kinshasa, nombreux acteurs déclarent être victimes du comportement de Balufu qui ne date pas d’aujourd’hui. Plusieurs griefs et autres dossiers noirs ont même été évoqués contre le réalisateur. Certains opérateurs ont soulevé les raisons de sa destitution à la tête de l’Administration des droits d’auteurs au Congo (ADAC0). Les autres ont rappelé la manière dont il a roulé dans la farine le vrai concepteur du plan de construction (maquette) du musée de l’Héros national Patrice Lumumba à la Place Echangeur.
Ils sont revenus également sur la façon dont Balufu a découragé le Président de la république sur le projet d’organisation d’un Forum national sur la culture et les droits d’auteur en RDC. Heureusement, que la Première ministre et son gouvernement s’y attellent autrement avec un budget raisonnable pour tenir cette rencontre entre culturels dans le tout prochain jour.
Qu’à cela ne tienne, le nom de Balufu Kanyinda résonne encore et toujours très mal dans l’opinion culturelle surtout chez les jeunes artistes.
JP MFUMU