La RDC est en mesure de reconquérir sa crédibilité sur la scène internationale, passant de la zone rouge à la zone orange en matière de corruption et d’incivisme fiscal », se réjouit le numéro un de l’IGF. Ces dernières années ce service a abattu un travail dont les résultats dans la lutte contre la corruption et l’encadrement des fonds sont plus que tangibles.
Si l’opération anti-corruption est bien menée et la bonne gouvernance de rigueur, avec comme résultat notamment l’augmentation du budget de l’État qui passe ces cinq dernières années, de 3,5 milliards USD à 12 milliards, les Congolais demandent à voir clair dans les opérations de récupération des fonds des deniers publics détournés.
Et Jules Alingete Key de répondre : « Nous, IGF, on a fait notre part. À la justice, que nous ne sommes pas, de faire la sienne ». Et de conseiller, lors d’une rencontre en Belgique le 25 octobre 2023, avec des dizaines de Congolais de Belgique, de France et d’Allemagne, la mise en place d’un parquet financier.
« Si le pays veut avoir du résultat, il faut établir un parquet financier pour avancer rapidement parce que les magistrats actuels ne sont pas formés en la matière. Et il faut pour ce parquet des magistrats formés en droit, en économie et finances afin d’accompagner le travail de lutte contre la corruption », avait-il précisé.
Faut-il souligner que l’activation de l’IGF rentre dans le programme du premier quinquennat de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait de la lutte contre la corruption, l’une des priorités de son mandat, durant lequel plusieurs de ses collaborateurs et des hauts cadres de l’administration ont été arrêtés, jugés, condamnés.
Avec Le Soft International