Confiant, rassurant et motivé, l’artiste congolais Carmel Makaya affiche les ambitions d’ajuster la pratique artistique dite Slam à la musique congolaise moderne. Cette pensée a été au centre d’un entretien accordé par le jeune slameur, au site AFRIQUE INFO MAGAZINE. Il était également question de parler de « Qui je suis ? », premier album de la carrière de Carmel Makaya. A cette occasion, l’artiste a aussi dévoilé l’ambition de marquer à sa manière l’histoire de la musique en République démocratique du Congo.
« Le slam n’est pas très connu dans notre pays. Je veux* adapté la poésie chantée à notre musique qui est la rumba « , a-t-il soulevé.
La raison, poursuit-il : « Je veux qu’à travers le slam, les férus de la rumba, arrivent à comprendre que nous sommes frères. Je ne prétends pas inventé la roue. Parce que le slam existe depuis très longtemps quoi qu’il demeurât encore compris par une minorité, qui le surnommait » Charlot Masolo », par méconnaissance de son vrai intitule.
Comptant à la fois sur le créateur et son génie, Makaya compte apporté du sien à ce que les communs de mortels connaissent déjà.
« J’ai toujours souffert d’une maladie textuellement transmissible. C’est-à-dire, je veille plus sur l’écriture dans mes chansons. Le slam est une musique de mots. Sa beauté ne réside pas d’abord dans la voix ou la mélodie, parce qu’auparavant le slam s’exécutait en acapella. L’artiste seul créait la mélodie, cherchait des modulations au moment où il déclamait son texte. Mais actuellement, la force c’est l’écriture mieux, la plume« , révèle-t-il.
La petite histoire raconte que, lors de la célébration du 20ième anniversaire de la radio Okapi, à Kinshasa, la prestation stratosphérique de l’artiste avait réussi à captiver l’attention des invités et cadres d’ici et d’ailleurs convié à cet effet.
Zoom sur Carmel Makaya
Homme cultivé et d’un abord agréable, Carmel Makaya alias Poecrate, tonton slam grandit selon les rigueurs des principes issus de la morale que lui inculque un père foncièrement chrétien, ressortissant de la province du Kongo centrale.
Ayant grandi à Kinshasa, Makaya prend assez tôt, goût à la poésie et manifeste, comme la plupart des affidés de cette pratique, des aptitudes au maniement des mots.
Après avoir appris les secrets du slam auprès des mentors et disposant des notions indispensables pour continuer à voler de ses propres ailes, il peaufine la connaissance de cet art en s’acoquinant avec certaines grandes figures de cette pratique artistique.
Pour ce qui est de carmel Makaya, Puisque c’est de lui qu’il s’agit, le slameur s’acquitte merveilleusement de sa tâche et étale en outre, d’excellentes dispositions d’écrivains des poésies chantées chaque matin, à la radio Okapi.
Jimmy Sita