«Le projet de loi sur la « Congolité » ne permet pas la cohésion nationale. Au lieu d’unir le peuple, il apparait comme un instrument d’exclusion et de division. Restons vigilants face à ces initiatives dangereuses qui créent des tensions au sein du peuple». Cette déclaration émane du Cardinal Fridolin Ambongo, qui exprime le point de vue de l’église catholique au sujet de ce projet de loi à polémique déposé à nouveau au bureau de l’Assemblée nationale par le Député Nsingi Pululu.
Dans le microcosme politique congolaise, les pros «Katumbi» qualifie ce projet comme une démarche discriminatoire du législateur qui vise à écarter leur leader à la prochaine bataille présidentielle prévue en 2023 en RDC.
Dans un communiqué de presse, les hauts cadres de son parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi montent au créneau pour dénoncer la loi Tshiani, portée par le député Nsingi Pululu. Ils menacent de quitter l’Union sacrée, qui pour eux, cette loi serait la ligne rouge à ne pas franchir.
« Là, nous risquons de franchir la ligne rouge. La mise à l’ordre du jour de l’Assemblée d’une telle proposition constituerait un point de non-retour », a déclaré Olivier Kamitatu dans une interview accordée à AFP.
« Soit cette proposition est retirée, soit nous nous retirerons de l’Union sacrée », menace ce proche de Moïse Katumbi contre ce qu’il considère d’une manœuvre afin d’écarter leur candidat à l’élection présidentielle de 2023.
Déposée jeudi 08 juillet 2021 par le député Nsingi Pululu au bureau de l’assemblée nationale, cette loi vise à ne réserver qu’au congolais né de père et de mère l’accession aux postes de souveraineté tels que la Présidence de la République…
Pauline Mboyo
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