Le Secrétaire général intérimaire de l’UDPS, Augustin Kabuya, a réagi dimanche 25 juillet 2021 à une vidéo publiée par Me Jean-Claude Katende, président de l’Asadho après la comdamnation de Jacky Ndala, l’un des alliés de Moïse Katumbi, à 2 ans de prison pour son appel à la désobéissance civile .
Pour lui, ses propos sont du genre à nuire à sa personnalité par les pro Katumbi.
« Quand j’ai vu cette vidéo faire le tour du monde, j’ai rigolé. J’ai dit que c’est l’œuvre des Katumbistes. C’est de la méchanceté et de la malhonnêteté. Quand nous étions dans la coalition FCC-CACH, nous avions connu beaucoup de zones de turbulences. Shadary a menacé de paralyser le régime. Si vous regardez bien cette vidéo, c’est lors d’une matinée politique au cours de laquelle j’avais dénoncé la démarche du FCC où il était dans la logique de sensibiliser, conscientiser certains dirigeants africains pour leur venir en aide afin de renverser le régime. J’avais dénoncé en citant les noms des personnes qui avaient entrepris la démarche en leur promettant, si vous pensez que vous allez renverser le régime, détrompez-vous et l’UDPS sera disposée à sensibiliser ses militants d’intégrer l’armée et de porter les armes. Mais aujourd’hui, je comprends que Katumbi achète tout. Il a acheté les partis politiques, il a acheté les ONGs. Puisqu’aujourd’hui, il n’y a rien de bon qui peut sortir de l’Asadho »,a martelé Augustin Kabuya.
Et de poursuivre qu’aujourd’hui :
« S’il y a des menaces contre ce régime, nous ne croiserons pas les bras. Nous avons souffert pendant plusieurs décennies et avons enregistré beaucoup de morts ».
En effet, le mentor de l’Association africaine pour le droit de l’homme (Asadho) avait publié l’extrait d’une vidéo d’une matinée politique du SG de l’UDPS qui affirmait que la jeunesse du parti va prendre les armes pour défendre les institutions.
La diffusion de cette vidéo est intervenue après la condamnation du président de la jeunesse de l’Ensemble pour la République, parti de Moïse Katumbi, pour incitation à la désobéissance aux lois. Ce qui avait suscité diverses réactions de la part des défenseurs des droits de l’homme qui parlaient d’une justice à double vitesse sous Félix Tshisekedi pendant que ses proches et collaborateurs, qui tiennent des propos déplacés, ne sont pas inquiètés malgré leurs prises de positions.
Gentil Kabamba Mukendi