La Société Congolaise pour l’État de Droit (SCED), qui se félicite de la mise en place depuis de juillet 2021 d’un groupe de Justice Transitionnelle, appelle à l’implication de toutes les couches sociales pour la mise en place de ce mécanisme.
« La Société Congolaise pour l’État de droit salue la création de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation, par une initiative législative au Kasaï Central, au mois de juillet 2021. Cette première expérience locale en République Démocratique du Congo érige le Kasaï Central en modèle en matière de Justice Transitionnelle et attire par conséquent l’attention de multiples partenaires au soutien, en ce qui concerne la mise en oeuvre de ce mécanisme.
La SCED se permet de saisir cette occasion pour augmenter leur attention au sujet des interventions à effectuer », a écrit le Bâtonnier Dominique Kambala.
Et d’ajouter:
« Elle estime que les interventions ne devraient pas entraver son appropriation par les autorités provinciales.
– Souhaite que les partenaires au soutien se gardent d’imposer délibérément ou inconsciemment leurs préférences et de s’attacher à la Justice Transitionnelle en fonction de leurs missions respectives.
– Les exhorte à veiller à ce qu’il n’existe aucun désaccord entre le pouvoir central et les autorités provinciales en ce qui concerne, d’une part, l’articulation harmonieuse entre les dimensions locale et, nationale et, d’autre part, sur le moment opportun pour la mise en oeuvre ».
La SCED insiste sur le fait que les appuis financiers ne portent pas atteinte à l’indépendance du mécanisme mis en place, a conclu son Directeur général.
Gentil Kabamba Mukendi