Des millions de morts sont notifiés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), chaque année au monde, suite à l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC). Cette pathologie est causée par plusieurs facteurs, dont l’âge avancé, l’hérédité, le diabète et l’hypertension artérielle non contrôlés ainsi que la consommation excessive du tabac, de l’alcool et de certains médicaments.
D’après le Médecin Directeur du Centre hospitalier Virunga, cette maladie entraîne plusieurs conséquences, notamment la paralysie et la perte de connaissance chez le patient. Le Docteur Bakwanamaha explique l’origine de l’AVC.
« C’est une complication souvent de l’hypertension qui se produit au niveau d’un vaisseau qui va se rompre. Et quand il se rompt, le sang va entrer au niveau du cerveau. Donc, le sang va quitter le lit vasculaire du vaisseau rompu et va entrer dans le parachime cérébral. Donc, c’est une complication de l’hypertension qui n’est pas bien suivie », a-t-il dit.
Il précise que la prévention de l’AVC passe par celle de l’hypertension et conseille à la population d’éviter le tabac, l’alcool et de limiter la consommation des aliments contenant la graisse.
« Si un malade est déjà hypertendu, il faut qu’il se fasse contrôler régulièrement. Souvent, nous médecins, nous devons beaucoup éduquer le malade, qu’une fois que le malade es hypertendu, désormais, il doit recevoir le traitement quotidiennement. Il doit éviter le tabac, la prise d’alcool, il doit éviter l’obésité. Nous demandons aux malades d’éviter la graisse », a-t-il ajouté.
Le psychologue-clinicien Jean-Pierre Mbusa Mameno révèle que la bonne gestion de stress et de traumatisme figure parmi les mécanismes de prévention psychologique de l’AVC.
« C’est une maladie psycho-somatique
C’est une maladie physique d’origine psychologique. Nous voyons directement le stress cumulatif et puis le traumatisme créés par Ebola, les massacres, Covid-19. C’est une question qui est très très capitale dans notre contexte surtout de Beni, où il faudrait qu’on monte beaucoup de mécanismes pour la gestion des stress », a-t-il déclaré.
À l’en croire, la population doit avoir la culture de fréquenter les centres hospitaliers et neuro-psychiatriques pour combattre l’AVC.
Le 6 octobre de chaque année, l’humanité célèbre la Journée mondiale de la paralysie cérébrale.
Fabrice Ngima