Les tabloïds en ont largement parlé. La création de la commission contrôle-qualité a fait grincer des dents à la Direction Générale des Impôts où les syndicalistes sont sortis de leurs gonds.
En effet, la Direction Générale des Impôts affirme que le contrôle fiscal est une exclusivité de l’administration fiscale selon l’article 25 de la loi du 13 mars 2003 sur les procédures fiscales et que la commission de contrôle qualité est une violation de la loi. Le ministère des Finances quant à lui soutient que ladite commission est nécessaire pour améliorer la qualité des déclarations fiscales et garantir l’équité fiscale et, est une recommandation de la 105ème session du Conseil des Ministres.
Toute analyse faite, il ressort qu’un conflit entre les deux institutions est néfaste pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il affaiblit l’autorité du Gouvernement et crée une confusion au sein de l’administration fiscale.
Deuxièmement, il nuit au climat des affaires en République Démocratique du Congo en dissuadant les entreprises d’investir dans un tel décor de cacophonie.
Troisièmement, il donne des arguments à l’opposition et à la société civile pour critiquer le Gouvernement à 4 mois des élections de décembre 2023 alors que la Direction Générale des Impôts sous Barnabé Muakadi Muamba a pulvérisé les records en maximisation des recettes en très bonne collaboration avec le Ministre de tutelle, celui des Finances Nicolas Kazadi. Ce, au point d’attirer des ovations du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Un point plus que positif sous ce premier quinquennat du Président Félix-Antoine Tshisekedi.
Il est important que les deux institutions trouvent un consensus sur la mise en place de la commission de contrôle-qualité puisqu’une solution imposée par l’une ou l’autre partie serait vouée à l’échec. Par ici, nous mettons un point sur la forme.
Le Président de la République est le chef de l’État. Il est garant de l’unité nationale. Il est ainsi convié selon les observateurs que nous sommes à jouer un rôle important pour apaiser les tensions entre les deux institutions.
Les deux institutions doivent communiquer clairement sur leurs intentions et leurs objectifs. Cela permettra d’éviter les malentendus et les accusations.
Il est essentiel que les deux institutions travaillent ensemble pour trouver une solution qui soit bénéfique pour l’ensemble du pays mais aussi et surtout celui de #Fatshi qui prône « le peuple d’abord. »
Halte aux querelles infertiles!
Qui dit mieux?