Elle se nomme Marleine Ndelela, une jeune médecin et actriviste de droits humains qui s’est engagée dans le monde humanitaire depuis 2012.
Sa carrière commence dans les mouvements des jeunes à travers différentes églises au chef-lieu de la province du Kasaï Central où elle encadrait les jeunes. Cette lutte est motivée par le sentiment de pouvoir aider. C’est pourquoi, elle est aujourd’hui dans le monde humanitaire ayany vu les conditions de précarité des personnes vulnérables qui ne peuvent pas réclamer leurs droits, qui ne peuvent pas parler à haute voix. Cependant, « c’est la voix des sans voix qui peut parler à leurs place », explique-t-elle.
Très dévouée, Ndelela va poursuive sa carrière humanitaire au sein de l’ONG « Femme main dans la main pour le Développement du Kasaï » (FMMDK) où elle était chargée de violences basées sur le genre, de formation et sensibilisation puis dans une ONG internationale suisse SAPI avant d’aboutir à la création de l’ONG Cri du Peuple Opprimé (CPO).
Marleine Ndelela et les jeunes de « l’Espace Kasaï » ont créé, ensemble, cette ONG étant donné la justice distributive dans la communauté, les conditions de précarité des jeunes femmes qui sont opprimées, qui lancent le cri de détresse mais qui ne sont pas malheureusement écoutées.
« C’est pourquoi, nous avons mis en place cette organisation pour aider les femmes ,les jeunes qui ne savent pas par où commencer, débuter par une formation socio-professionnelle pour que chacune soit autonome car ça aboutira à un développement intégral », explique-t-elle.
Belle de silhouette et de visage, brune de teint, docteur Ndelela et sa structure ont, dans le cadre de la consolidation de la paix, renforcé le dialogue entre deux parties qui n’ont pas eu à s’entendre. Il s’agit des villages, ethnies, groupement et territoires qui etaient en conflit pour diminuer sensiblement les violences communautaires.
Toujours dans ce cadre, l’ONG CPO a réhabilité à Tshimbulu, dans le territoire de Dibaya considéré comme le bastion de la milice Kamuina Nsapu, le Tribunal de grande instance, construit également une salle d’audience et a aidé environ 200 ménages récemment dans ce territoire qui étaient en conflit foncier et 100 dossiers de conflits résolus à travers la médiation et le dialogue.
Gentil Kabamba Mukendi à Kananga