L’empoisonnement est devenue presqu’une culture depuis un certain temps en République démocratique du Congo.
Une pratique qu’on observait dans la partie est du pays s’est étendue jusque dans la capitale, mettant des citoyens dans une situation inconfortable de méfiance dans les milieux de travail et même entre amis. Une culture que les congolais n’avaient pas à une certaine époque.
Mais la grande question qui reste posée est celle de savoir pourquoi on peut facilement empoisonné son prochain alors qu’on ne gagnera rien de lui.
Aujourd’hui, il est recommandé de vivre sa vie dans la discrétion pour s’éviter des ennuis.
Dans le milieu politique, de la presse, dans les entreprises publiques les empoisonnements sont devenus légion.
Des sources indépendantes nous renseignent que cette culture d’empoisonnement prend de l’ampleur de plus en plus à Kinshasa.
Certaines indiscrétions indiquent que cette pratique est beaucoup plus observée dans les entreprises où pour une promotion ou un poste quelconque on peut faire du mal à l’autre.
A la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ex INSSS on déplore ce comportement surtout au sein de la direction d’action sanitaire et sociale (DASS), qui est censée préserver la vie des patients conformément au serment d’Hippocrate.
Néanmoins, des sources dignes de foi renseignent que certains médecins et infirmiers seraient empoisonnés à plusieurs reprises juste par convoitise et par souci de positionnement.
Ce qui ternirait l’image de l’actuel directeur général a.i s’il ne tape pas du poing sur la table pour en finir avec cette mauvaise habitude qui anime depuis des années des gens mal intentionnés.
Ces empoisonnements à répétition au sein de cette direction de la CNSS ont introduit un climat malsain poussant certains cadres à vivre avec peur bien qu’ils soient dans un milieu professionnel.
Ce qui pourrait justifier une baisse de rendement au sein de la direction d’action sanitaire et sociale car la méfiance se développe de plus en plus entre personnels.
Outre la CNSS, les mêmes pratiques sont aussi observées dans d’autres entreprises publiques.
Aussi, il est impérieux de souligner ici que dans sa nature le congolais n’est pas mauvais, mais avec le temps cette pratique qui prend corps dans le chef des congolais est justement appliqué pour nuire aux autres.
Détenant les noms des potentiels suspects qui veulent transformer cette direction en une zone des tueries et antivaleurs, nous y reviendrons avec force détails dans nos prochaines publications. Mais, retenez qu’au regard du code pénal, l’empoisonnement est « le meurtre commis par le moyen de substances qui peuvent donner la mort plus ou moins promptement, de quelque manière que ces substances aient été employées ou administrées. (article 49 du Code pénal congolais).
Al Kiala