Il avait sa part dans la défaite électorale de son régime représenté par un dauphin coopté unilatéralement et tardivement pour les derniers scrutins électoraux de décembre 2018.
Il a eu sa part de responsabilité dans la fin de la coalition FCC-CACH avec comme conséquence la désintégration de sa famille politique à la faveur de la naissance de l’Union Sacrée pour la Nation, famille politique de l’actuel Président de la République.
Il, c’est Joseph Kabila Kabange, ancien Chef de l’Etat de la RDC et actuel sénateur à vie, premier du genre, en République Démocratique du Congo.
A l’aube des élections de décembre 2023, les observateurs de la scène politique rd congolaise se demande si l’homme n’a pas eu à reconnaitre l’un des aspects de sa grande faille propre à plusieurs hommes de pouvoir : la folie des grandeurs. Qui, nourrie depuis une tour d’Ivoire, a mené à la décadence de plusieurs empires dont l’empire Kabila d’hier.
En effet, l’homme reclus à Kingakati, sa vraie tour d’Ivoire éclairée par les adorations de ses ouailles, semble une fois encore mener son navire FCC vers un naufrage. Qui, cette fois pourrait causer une fin de carrière politique définitive pour les restes de ses fidèles.
Cambré sur la posture de la non-participation au processus électoral actuel chapeauté par la CENI, le number one du label FCC pourtant qui a une litanie des récriminations sur les joutes électorales en vue n’ose accepter l’invitation lancée par le Président de la centrale électorale pour tabler sur les divergences. Ce, même avec ses représentants.
Qu’est-ce qui justifie une posture si martiale dès lors que l’on sait que les élections sont le seul mode d’accès au Pouvoir en RDC et la Constitution, la loi des lois du Pays, a d’ores et déjà tablé sur le délai de l’organisation de ces consultations populaires ? Quiz. Cependant, les analystes politiques qui continuent de lire les dessous des cartes des rencontres à Kingakati ainsi que les dits et non-dits des émissaires de Kabila çà et là continuent d’attendre le coming-out du Barbu de Kingakati tout en prévenant que ce dernier, retranché dans sa tour d’Ivoire risque de perdre gros s’il cède aux sirènes de la folie de grandeur à la recherche d’une gloire perdue.
Tribune de Frédéric Le Bleu, analyste francophone passionnée du Congo Kinsasa et de l’Afrique des Grands Lacs