Avec une programmation garnie de quatorze groupes et de compagnies de danse, les deux sites de prestations scéniques, que sont l’Institut français de Kinshasa, Halle de la Gombe et l’Espace Ntongo Elamu à Bandalungwa, ont vibré à l’unissons par les pas de danse de divers styles.
Pour ce faire, le premier jour, vendredi 10 septembre 2021, Kin Latino avec « Pourquoi », la Compagnie de danse Jacques Bana Yanga avec « Laisse-moi parler », Ak-Danse avec « Comme à la guerre », Team Léopards avec « Ambiance », la Compagnie Mufalme avec « Unité » ont électrisé la soirée à l’Institut français de Kinshasa, Halle de la Gombe. Au programme, des pas de danse et des sons exprimant pour les uns le courage, la joie de vivre et l’espoir; pour des autres, la tristesse avec les havres de la guerre et la persévérance ainsi que, pour certains, la vie quotidienne à Kinshasa, la délinquance juvénile et la débrouillardise kinoise.
Samedi 11 septembre, deuxième jour du festival, Collective-Art Wakanda. Le spectacle de danse « Quotidienne », Flawless Team » Raka-raka », Compagnie Art-Con « Temps », Danse pour Tous « Apocalypto » et Ballet Umoja « Tukina » ont mis le feu au parquet de la grande halle avec une ambiance festive.
Le matin, à L’Espace Ntongo Elamu à Bandalungwa, le Ballet Kais « Réalités » et le Groupe Tshilongelu d’Arts « École » ont animé le quartier pendant près de trois heures.
Dimanche 12 septembre, troisième jour, jour de clôture du festival, a commencé avec l’animation du Ballet Umoja et le Folk Spiritual avec une prestation électrique qui a clôturé les réjouissances.
Prenant la parole pour donner ses impressions, Georges Nzuzi Salabiaku, l’administrateur du festival, a remercié la presse pour le soutien. Dans le même registre, il a parlé des problèmes que l’équipe du festival a rencontrés, notamment, le manque de temps et la pandémie de Covid 19. Dans l’ensemble, Me Ya Be a réussi, dixit Georges Nzuzi Salabiaku.
De son côté, Jacques Bana Yanga a félicité et remercié les danseurs, toute l’équipe du festival, la presse pour le travail abattu en si peu de temps. « C’est fort, très fort! », a salué le directeur artistique du festival international de danse Me Ya Be.
La rencontre d’échanges,
organisée par le directeur artistique du festival, Jacques Bana Yanga, a visé les échanges entre les danseurs et les journalistes culturels.
Pour sa part, Jacques Bana a parlé de l’Espace Ntongo Elamu de Bandalungwa qui tablera sur la formation, l’échange, la création et la diffusion.
Répondant à une question sur la parité homme-femme, le directeur artistique souhaite que le nombre de femmes dans le métier de danseur augmente.
« Il faut, cependant, les booster, les pousser à aimer la direction de la chorégraphie. Nous avons un projet de trois d’encadrement et de formation des danseurs et des jeunes venus de tous bords ainsi que des milieux périphériques et des provinces de l’étendue national, pour redorer le blason du métier de danseur avec une formation sur l’administration, la régie, l’éthique et la déontologie de ce métier.
Un danseur doit être et non paraître », a dit le directeur artistique.
Junior Nzeza