Quel crédit devons-nous donner à ces allégations distillées par Politico.cd, quand 72 heures après avoir déversé sur la place publique, les conclusions d’une pseudo-enquête, le Directeur général de Politico.cd, LITSANI CHOUKRAN, vient de s’apercevoir qu’il s’est embarqué sur une mauvaise piste, discréditant du même coup son média. Hier déjà, les lecteurs entretenaient un doute sur ses différentes publications entrefaites de fakenews, aujourd’hui, tout le monde se rend à l’évidence que l’homme entreprend de décrédibiliser davantage son média.
Tenez, dans un communiqué qu’il vient de publier sur son compte X, LITSANI CHOUKRAN reconnait que les accusations portées contre l’inspecteur-chef de service Jules Alingete, avec décharges, les éléments sur lesquels il pensait s’appuyer pour étayer ses allégations avaient déjà été traités par une instance judiciaire, en l’occurrence la Cour de cassation, depuis 2020. Qui, au terme de ses investigations, avait classé le dossier sans suite parce que toutes ces accusations se sont révélées des affabulations montées par des officines que tout le monde connait. Ces éléments de preuve que Politico.cd pensait opposer à la vérité sont des vieilleries déjà publiées par plusieurs médias dont Opinion-Infos, C-News… C’est pour ainsi dire que LITSANI CHOUKRAN et son Politico.cd n’ont rien apporté de neuf, sinon c’est un plagiat de mauvais goût, compulsé sur différents sites et le faire passer pour une pseudo-enquête ; question de faire du chantage à Jules Alingete, M. Clé Boa. Mais, c’est surtout pour faire plaisir à ses maîtres qui ont délié le cordon de la bourse, lesquels se recrutent parmi les délinquants financiers dont l’entreprise criminelle est mise en mal par la clairvoyance d’un Jules Alingete dont la simple évocation de son nom fait terreur dans ce monde des corrompus et criminels économiques.
Autrement dit, pourquoi avant de publier cette pseudo-enquête LITSANI CHOUKRAN n’avait pas pris soin de confronter ses sources à la place de balancer sur la place publique des contrevérités qui le discrédite aux yeux de l’opinion ?
Son parton, l’Indien Youssouf, avait été chassé des frontières congolaises après avoir détourné plus de 5 millions $, sur base d’une décision judiciaire. Cette vérité, LITSANI CHOUKRAN l’a camouflée pour ne braquer ses projecteurs que sur Jules Alingete. La raison est bien connue. Non, le Congolais est suffisamment mature pour ne plus prêter oreille à ces chants de sirènes annonciateurs de tournade.
Ci-dessous le communiqué de LITSANI CHOUKRAN, rédigé après la publication de sa pseudo-enquête et les réactions qu’elle a suscitées dans la confrérie.
Communiqué de Presse au sujet de notre Enquête en cours sur les allégations concernant Jules Alingete
Depuis février 2024, la rédaction de @politicocd s’est engagée dans une enquête minutieuse autour des allégations visant M. Jules Alingete. Malgré plusieurs sollicitations auprès de l’Inspection Générale des Finances (IGF), nous n’avons reçu aucune réponse. Dans un revirement surprenant, nous observons aujourd’hui une réaction synchronisée d’une coalition de journalistes, relayant un communiqué de l’IGF qui, outre les accusations sans preuves contre notre travail, est marqué par une nouveauté déplorable : des insultes ciblées et orchestrées à notre encontre, une première dans notre profession.
Ce comportement, loin des normes éthiques du journalisme, révèle une tentative manifeste de discréditer notre enquête par des moyens non journalistiques. De plus, ces mêmes confrères ont tiré des conclusions hâtives, se basant exclusivement sur le communiqué de l’IGF, sans aucune investigation supplémentaire. Cette démarche soulève des questions sérieuses sur leur impartialité et leur dévouement à la vérité.
Par ailleurs, une organisation non gouvernementale a validé l’authenticité des documents en question et a porté l’affaire devant la justice (avec les mêmes documents). Nous n’en sommes donc pas auteur.
A ce stade, notre enquête est maintenue, elle continue. Nous avons des preuves que la justice a classé l’affaire sans suite. Nous traiterons ce classement, ainsi que les raisons équivoquées. Néanmoins, depuis l’Inde, M. Youssouf conteste cette décision. Il est décrit par la coalition journalistique, sans fournir de preuves ni d’opportunité de défense, comme un criminel, ce qui jette un doute supplémentaire sur la fiabilité de leurs reportages.
En réponse à cette campagne de diffamation, nous annonçons notre intention de rencontrer M. Youssouf en Inde la semaine prochaine pour obtenir sa version des faits, poursuivant notre quête de la vérité avec intégrité et détermination. L’IGF peut toujours donner sa version sans passer par une campagne de diffamation à notre égard.
Nous condamnons fermement les tentatives de certains confrères de nous discréditer par des insultes commanditées et des conclusions infondées. Notre rédaction reste attachée à une investigation approfondie, équitable et exempte de toute influence extérieure.
Notre objectif est de démêler la vérité, en s’appuyant sur des preuves concrètes plutôt que sur des déclarations non vérifiées ou des attaques personnelles. Nous aspirons à démontrer, conformément aux conclusions des services de M. Alingete, l’infondé des allégations. Cependant, un tel résultat ne peut être atteint qu’à travers une enquête rigoureuse et transparente.
Nous nous engageons à maintenir notre intégrité journalistique et à vous tenir informés de l’évolution de cette affaire.
Didier Mbongomingi